Les liens renvoient vers les différents axes étudiés.
AXE 1 : Jean-Baptiste CHAUMIÉ : Les ordinateurs et l’intelligence : Autour du test de Turing.
Public concerné : Classes de Terminale (philosophie), de Seconde ( SNT) , de Première et Terminale (NSI)
L’objectif de ce travail est de s’informer et de réfléchir sur ce qu’on appelle l’intelligence artificielle. Cela comprend une réflexion sur le vocabulaire du numérique, sur son histoire et enfin sur ses enjeux. L’ensemble vise à introduire et à aider à la lecture d’un bref texte d’Allan Turing publié en 1950 sur les ordinateurs et l’intelligence, texte dans lequel il présente le fameux « test de Turing ».
La suite de séquences ci-dessous est à penser comme un travail collaboratif, et dont les différentes questions peuvent être traitées de façon simultanée par plusieurs groupes. On propose à chaque groupe d’élèves de prendre en charge une des séquences, et de produire un travail à présenter à l’oral. Chaque question est suivie d’un texte qui permet un prolongement en cours. Les séquences peuvent être traitées indépendamment les unes des autres. Le professeur choisira, en fonction du temps dont il dispose et des points qu’il veut approfondir, le temps à consacrer à chacune de ces séquences. Les différentes ressources seront disponibles sur Pearltrees.
Outils de travail : Pearltrees, Pad, Mur collaboratif.
>>> Lien vers la contribution>>>
AXE 2 : Annelise PEREZ : Les traducteurs automatiques peuvent-ils rendre le monde moins équivoque ?
Public visé : élèves de Terminale générale, cours de philosophie
Objectifs : aider les élèves à comprendre une texte philosophique difficile en leur proposant un parcours différencié qui éclaire le texte à la lumière de questions contemporaines ; le parcours proposé est un parcours hybride réalisé sur la plateforme Eléa ; il peut être réalisé en partie ou en totalité en fonction des difficultés des élèves, le but étant d’arriver à une compréhension du texte suffisante pour faire une explication type bac.
A l’issue de la séquence, les élèves écrivent un article ou font un reportage audio ou multimédia (cahier multimédia, monlycee.net) exposant le point de vue argumenté de Hannah Arendt sur les traducteurs automatiques.
Enjeux pédagogiques : lire un texte philosophique à la lumière d’une réflexion contemporaine sur le numérique ; utiliser et tester le numérique comme support d’activités pédagogiques ; amener les élèves à avoir un regard critique sur des outils numériques comme les traducteurs automatiques ; utiliser des ressources numériques (Eléa et cahier multimédia / monlycee.net.)
>>> Lien vers la contribution>>>
AXE 3 : Vincent LAQUAIS : Les représentations du monde à l’épreuve des Humanités Numériques
Public : élèves de première en spécialité HLP (Semestre 2)
Durée : tout au long du semestre
Tâche à effectuer : établir, conjointement avec le professeur de lettres, une anthologie de récit d’exploration et de voyage avec iconographie.
>>>Lien vers la contribution>>>
AXE 4 : Flore D’AMBROSIO-BOUDET : Peut-on tout dire ? — Ou comment combattre la parole négationniste
Public : Classes de Terminale (Philosophie Tronc commun), Classes de Première et de Terminale HLP.
Poser le problème d’une parole qui publiquement nie, minore ou banalise un génocide.
Organisation d’une conférence : "Le négationnisme et sa pénalisation
Le cas du négationnisme visant le génocide des Tutsi au Rwanda"
Invités exceptionnels :
Hélène Dumas, historienne, chargée de recherche au CNRS, membre du Cespra, EHESS, Paris
Richard Gisagara, avocat, membre de l’association Communauté rwandaise de France
Travail numérique à partir des enregistrements AUDIO de la conférence
Faire produire par les élèves des capsules audio formalisant ce travail de synthèse
Monter une petite émission de radio pour la Webradio du lycée
>>>Lien vers la contribution>>>
AXE 5 : Valérie MARCHAND : La parole numérique appelle-t-elle à une prudence spécifique ?
Public : Classes de Terminale (Philosophie ), classes de Seconde (SNT)
Trois scénarios
1.Le numérique est désormais le nouveau milieu dans lequel nous - et nos élèves - évoluons. Envoi de SMS, présence sur les réseaux sociaux, et les forums, commandes en ligne …..Tout ce que nous faisons sur le web laisse une trace : sur le web, parler et lire, communiquer avec un ami, rechercher une information, c’est aussi écrire, au sens où c’est laisser une trace
Si certaines des traces que nous laissons sont volontaires et accessibles (historique de navigation, fils de discussion de forum, mails , etc.) , certaines sont invisibles et nous échappent…
Quelle culture de la trace développer, comment faire réfléchir et accompagner les élèves sur ces questions ? Si personne ne peut prétendre maitriser ses traces , il reste cependant possible d’apprendre à tracer consciemment ses traces et à les écrire intelligemment.
2. Quelle liberté d’effacer, au sens d’empêcher la réception par le destinataire, d’un message impulsivement rédigé et envoyé ? Quel rapport entre “reprendre” la parole dite en l’effaçant avant qu’elle ne puisse être lue, et le pardon, où la parole une fois dite doit pouvoir, grâce à d’autres paroles ou gestes, être dé-faite dans son potentiel blessant ?
Quelle différence entre la mémoire subjective et la mémoire numérique ?
Il s’agira de comprendre les ajustements de la prudence et de l’auto-censure dans le contexte numérique.
3. Le droit à l’oubli numérique pour les mineurs : un droit contre productif ?
Qu’est ce que le droit à l’oubli ? Qu’est ce que le droit à l’oubli numérique ?
Pourquoi avoir facilité le droit à l’oubli pour les mineurs ?